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La Danse Kabyle


     La danse est la façon dont les gens expriment leurs sentiments et leur plaisir. C'est aussi la manière d'afficher leur patrimoine culturel. Acheddah est le terme qui se réfère à la danse en Tamazight (le langage kabyle), et les danses kabyle sont féminines ou masculins. La société kabyle évolue et ainsi leur danse traditionnelle, au fil du temps. Dans les temps anciens, les gens dansaient au rythme des chants, des applaudissements et des tambourins (Urar). Aujourd'hui, la danse se déroule au rythme du disc-jockey.

     En général, la danse berbère semble être inspirée par la majesté équestre, que ce soit la danse Chaoui, Tergui… Un autre type de danse imitative et qui est inspiré par oiseaux, imite parfois la légèreté et la souplesse du faucon (bu εemmayeṛ) et de la perdrix (thasskurth), jouant avec les mains et les pieds dont on trouve beaucoup dans les textes de louange, par exemple: "a mm uqabub n tssekurth wi i km ikharhen ad yekk tabburth" "Oh, bec de perdrix! Qui ne t'aime pas, prends la porte!(sort)".

     La danse kabyle est le fait de bouger le corps entier à un rythme rapide. Il existe différents types de danses; danse du ventre (acheddah awa-masse) qui est exécutée en attachant une écharpe nouée autour du bassin. Il se concentre exclusivement sur l'abdomen; pieds parallèles joints, parfois il forme un léger pas vers la position médiane des pieds, un de ces deux mouvements peut être retenu par la danseuse, car elle peut alterner les deux selon son arrangement et son rythme. Ce type est largement pratiqué par les femmes âgées (thimgharin). Le deuxième type de danse est la danse des hanches qui consiste à attacher une écharpe autour des hanches et à placer les pieds parallèles, très plats et mobiles sans les détacher du sol, donc soutenir les hanches pour danser de plus en plus vite. Les mains tiennent une écharpe tenue soit derrière la tête ou en face du visage ou tenu par une main, relâchant l'autre, ou s'engager dans des tours accélérés et glisser habilement le morceau de tissu d'une main à l'autre.

     La danse masculine n'est pas la même que la danse féminine; le pied gauche incliné légèrement avance lentement tandis que le pied droit, avec un genou affaissé avance. Les hommes bougent toute la partie supérieure de leur corps en roulant leurs épaules et leur tête. Ils lancent de la poudre à canon sur l'air (inspiration guerrière) puis ils dansent pour montrer leur force et leur courage. 

    La danse sacrée (ajdab) se déroule dans les régions kabyles, un certain jour. Par exemple, lors de l'arrivée des pèlerins, les bendirs (tambourins) battent leur plein, alors certaines femmes pratiquent l'ajdab, en d'autres termes, balancent le aller et venir jusqu'à la transe. Les mouvements accélérés sont de plus en plus empreints de frénésie et certains tombent en catalepsie. L'ajdab est souvent sollicité pour des fonctions thérapeutiques: dans tous les cas, destiné au bien-être du corps. Il n'a plus d'existence de nos jours. 

     Toutes ces types de danses, dont chacune porte un nom particulier qui peut changer selon la région, illustrent le mouvement cosmique que chaque élément, chaque être, chaque objet, appartenant au visible ou invisible que le monde doit accomplir. Ils ont une grande signification et des interprétations symboliques dans leurs manifestations par un mouvement particulier. La chorégraphie de la danse kabyle est très simple; les jeunes danseurs sont disposés en ligne ou en demi-cercle, serrés l'un contre l'autre. Par exemple, les femmes Kabyle ont exécuté une danse particulière pour célébrer l'abondance de la récolte pendant la récolte des oliviers. Il est accompagné de musique traditionnelle et de trilles (ilawlawen). Les femmes portent le costume traditionnel avec foutha (morceau de tissu qui est placé sur les hanches) qui correspond à la région de la Kabylie.

Écrit par ARAB Sabrina

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